On parle souvent d’Elon Musk dans les médias technologiques. A part Tesla, je n’avais pas trop d’idées sur qui était ce bonhomme.

Avec sa biographie Elon Musk je sais maintenant pourquoi on parle aussi souvent de lui.

La légende urbaine veut qu’il ai inspiré le personnage de Iron Man … Légende en effet, on apprend dans ce livre que c’est plutôt le jeu d’acteur de Downey Junior qu’il a inspiré.

A la base il ne vient pas de n’importe quelle famille. Ses grands parents étaient des aventuriers, possédaient un avion et ont effectués de nombreux records. C’est apparemment le socle qui l’a fait quitter le Canada (aidé par un père qui aimait apparemment faire souffrir psychologiquement ses enfants).

Je ne détaillerai pas l’historique de ses réalisations mais il a fondé ou dirigé des entreprises comme zip2, X.com (devenu PayPal), Tesla, SpaceX, Solar City, …

On apprend qu’il est un visionnaire qui poursuit un but précis. Faire des humains une race inter-planétaire. Vraisemblablement un projet un peu fou mais quand au vu du fonctionnement des différentes sociétés qu’il gère en ce moment (principalement Tesla, SpaceX et Solar City) on comprend que le projet n’est peut-être pas aussi fou que cela.

Il faut savoir que c’est un vrai « révolutionneur » d’industries. SpaceX par exemple est un petit poucet privé à côté des géants comme Arianespace, Ils ou bien encore Boeing. L’objectif de Musk était de diminuer par 10 le coût des lancements. Ce qu’il a réussit à faire en utilisant une stratégie inédite dans le domaine de l’aérospatial. Fabriquer de A à Z tous les éléments.

Chez Tesla c’est le même principe qui à valu le succès du modèle S. On conçoit tout à partir des travaux des différentes sociétés de Musk. On va même jusqu’à monter de toute pièce le réseau électrique avec Solar City.

Et à travers les différentes présentations des sociétés on arrive rapidement à la conclusion qu’il y a une synergie entre toutes les sociétés et que l’objectif de Musk n ‘est rien de moins que la colonisation de Mars.

Il est présenté dans le livre comme quelqu’un d’extrêmement intelligent qui est capable d’absorber des tas d’informations et de devenir expert dans un domaine. C’est ce qu’il a fait pour X.com (PayPal) en s’imprégnant du monde bancaire. C’est ce qu’il a fait pour SpaceX en entrant dans le monde de l’aérospatial.

Le mode de fonctionnement de ses entreprises à la startup Californienne déstabilise ses concurrents et permettent à ses structures de pouvoir faire des revirements stratégiques rapidement.

Musk est présenté comme une bête de travail qui se voue corps et âme à son travail et à ses objectifs. Il n’a pas peur de souffrir (il a risqué plusieurs fois tout son argent) pour concrétiser ses rêves.

Il y a de nombreux parallèles à faire avec Steve Jobs (son perfectionnisme, son goût de l’esthétique, ses méthodes managériales parfois brutales, son mode de fonctionnement sans compromis) mais quand on termine le livre Jobs semble un peu pâle à côté de lui.

Les objectifs de Musk sont tellement grandioses, ses réussites actuelles sont tellement impressionnantes qu’il est réellement une source d’inspiration.

Mais à trop vouloir, le papillon peut-il se bruler les ailes ? En creusant un peu en dehors de la biographie, les entreprises de Musk, bien que réalisant des choses grandioses, semblent être financièrement un vrai chateau de cartes.

L’avenir nous dira si Musk réussira ses différents paris et s’il arrivera à faire son voyage pour mourrir (vieux) sur Mars.

Quelques passages que j’ai aimé :

• p16 : « J’ai l’impression que trop de gens intelligents s’occupent de l’Internet, des finances et du juridique »
• p19 : « Nous voulions des automobiles volantes, nous avons eu les 140 caractères »
• p25 : « Construire quelque chose - surtout une grande chose - n’est pas une mince affaire »
• p26 : « Le mélange harmonieux du logiciel, de l’électronique, des matériaux de pointe et de la puissance de calcul informatique - tel semble être le don de Musk »
• p54 : « Quand Elon se lance dans quelque chose, il s’y investit d’avantage que quiconque. C’est ce qui le distingue du reste de l’humanité »
• p75 : « Il se mit à la recherche d’une industrie où il y aurait beaucoup d’argent et des inefficiences qu’il pourrait exploiter à son profit avec l’internet »
• p121 : « Musk ne tolérait pas, c’étaient les prétextes ou l’absence d’un plan d’attaque clair »
• p127 : « plus vous attendez pour virer quelqu’un plus il aura passé de temps depuis le moment où vous auriez du le virer »
• p174 : « il apprenait aussi à ses collaborateurs à bien arbitrer entre dépenses et productivité »
• p201 : « ont tendance à le décrire comme un général plus que comme une PDG »
• p218 : « Chaque fois qu’il a viré quelqu’un et pris son poste, il a mené le projet à bien, quel qu’il soit »
• p222 : « je ne comprenais pas pourquoi il fallait 15 ans pour faire un satellite militaire »
• p263 : « revenez-en à la physique » (quand un ingénieur doit d’expliquer pourquoi quelque chose n’est pas faisable)
• p266 : « soit vous essayez de faire quelque chose de spectaculaire sans compromis, soit vous n’essayez pas »
• p295 : « Les grands constructeurs automobiles sont très moutonniers. Avant de valider un projet et d’avancer ils ont besoin de constater que çà fonctionne ailleurs » Il a dit la même chose à propos des banquiers durant l’époque PayPal.
• p304 : « il lui arriverait de quitter la table du diner sans un mot d’explication pour sortir regarder les étoiles, simplement parce qu’il n’a pas envie de supporter des gens sans intérêt ou participer à la conversation »
• p315 : Larry Page (son bon ami) : « Les bonnes idées sont toujours folles, jusqu’au jour où elles ne le sont plus »
• p316 : « Au delà d’un certain seuil de passion, on est vraiment capable de réussir même si tous les autres pensent que c’est une folie »